Appartement de Sara Johnson

"Désolée mais c'est comme ça..."

Elle l'obligea à la regarder.

"En dehors de ma famille j'ai jamais fait vraiment confiance à quelqu'un, alors forcément, la claque est un peu dure à encaisser..."

Il la regarda.

"Je comprends..."

Elle sourit.

"J'en doute, t'as pas l'air d'un associal chronique..."

"Je parle de la confiance et de la trahison...je sais ce que c'est..."

"Ce que je veux dire c'est que moi justement j'en ai pas l'habitude...ça fait toujours aussi mal? Ou on fini par s'y habituer..."

"Ca fait toujours mal..."

"Elle est pas cool la vie..."

Et aprés on se demande pourquoi je préfére mon ordinateur...

"Ca dépend des moments..."

"Le bonheur n'est qu'une anomalie entre deux soucis..."

Oula! reprend toi! C'est pas ton genre de te laisser abattre comme ça! ça te réussit pas d'être amoureuse...

"Hey..."

Il voulut la prendre dans ses bras mais s'en abstint.

"Non, le bohneur est ce dont l'être humain a besoin."

"Je suis pas humaine je suis une endroïde informatique..."dit-elle en souriant.

"Tu es la plus belle androide que j'ai jamais vue..."

"Normal, sinon comment je séduirais les humains..."

Il sourit.

Elle baissa les yeux sur sa tenue.

"Oué, là c'est sur j'ai pas mis mon super uniforme alors ça marche moins bien..."

"Ca me plait quand même..."

Il la regarda en souriant.

"Alors je te présenterais ma grand mère, elle a plein d'habits dans ce genre..."

"En fait, c'est qu'il y a dessous qui m'interesse..."

Ouis il se rendit compte de ce qu'il venait de dire.

"Et aussi ce qu'il y a dedans...enfin...tu vois ce que je veux dire ?"

Elle rit.

"Oh oui je vois ce qui vous intéresse monsieur Callahan..."

"Vraiment ? Parce que je ne voudrais pas que vous croiyez qu'il n'y a que votre physique qui m'interesse..."

Il sourit;

"Et bien vous êtes trés mal barrés..."

"Au non, bien au contraire..."

Il la regarda dans les yeux.

Elle se sentit fondre sous son regard.

"Je suis désolée pour les roses..."

"Pas grave, je le méritais..."

Il lui sourit.

"Oui, mais les fleurs n'y étaient pour rien..."